Cour de la Ferme, Galerie du Fenil et Grange aux Abeilles
Bob Verschueren
4 installations
Publié le 13/05/2019
Auteur de multiples installations végétales, Bob Verschueren utilise les éléments de la nature comme moyen d’expression. à partir d’éléments végétaux issus du Domaine de Chaumont-sur-Loire, il transforme des arbres et des branches en sculptures spectaculaires, évoquant à la fois la splendeur et la déliquescence des choses.
Deux arbres déracinés sont superposés dans le Pédiluve, tandis qu’un trône géant de bois et de feuilles trouve sa place dans la Grange aux Abeilles et qu’une installation dans la Galerie du Fenil, invite à la méditation sur la passion destructrice des hommes.
« Mes installations ne contiennent pas de messages. Elles évoquent bien plus mes questionnements sur les rapports antinomiques entre la vie et la mort, la création et la destruction, sur la place de l’homme dans la nature et les relations entre éthique et esthétique. » Bob Verschueren
Repères biographiques
Bob VERSCHUEREN
BELGIQUE
Bob Verschueren est un artiste plasticien autodidacte, né à Etterbeek en Belgique en 1945.
Il débute sa carrière artistique à la fin des années 1960 par la pratique de la peinture.
En 1978, il s’oriente vers le land art en réalisant des Wind paintings, pigments naturels répandus au vent dans le paysage et des Light paintings, une réflexion sur la nature confrontée à la lumière.
Dès les années 1980, il utilise exclusivement des matériaux naturels, et en particulier végétaux, pour réaliser ses œuvres.
Depuis, il a réalisé plus de 250 installations en Europe et ailleurs. En 2009, ses Jardins improbables envahissent le parc du Château de Seneffe en Belgique avec une dizaine de travaux différents. Son exposition Destins, présentée jusqu’en novembre 2009 à la Galerie d'Art Lucien Schweitzer à Luxembourg, succède à une autre intervention en Finlande.
Pour chacune de ses œuvres, Bob Verschueren veille à ce que l’architecture du lieu, la nature et le matériau choisis s’accordent parfaitement.
Déplacés de leur cadre naturel, les éléments récoltés pour construire les installations sont voués à la décomposition.
Il interroge ainsi constamment l’indéfectible lien qui existe entre la vie et la mort. Il explore aussi d’autres domaines comme le son (Catalogue de plantes), la gravure (Phytogravures), la photographie... Un terrain vague, une forêt, un lieu d’exposition deviennent pour lui autant d’espaces d’expérimentation. Seules deux de ses œuvres sont pérennes. Elles sont présentées à Bruxelles à la Maison d’Erasme et au Jardin des Visitandines et constituent toutes deux comme une bulle de méditation à l’intérieur de la ville.