22. Graines d'espoir
ou le jardin d'un regard partagé
Publié le 07/11/2017
Le jardin Graines d’espoir illustre la rencontre de deux écoles enthousiastes et leur regard partagé sur la biodiversité. Il est composé de plantes ordinaires et extraordinaires, de la fleur à la graine.
Le visiteur découvre peu à peu la beauté des végétaux qui constituaient la friche de l’entrée. Le verso blanc des murs révèle le second aspect du jardin, plus coloré, plus lumineux, plus organisé. La mise en scène permet de bouleverser les codes en offrant un statut de désirés aux indésirables, qu’il s’agisse d’insectes ou de mauvaises herbes. Dans ce jeu de retournement des valeurs, les graines sont présentées comme de petits bijoux fixés sur des tiges. Les rejetés de la biodiversité paradent. Dans leurs écrins, ces mal aimés sont magnifiés et l’homme s’échappe du cadre pour ne plus être le sujet principal...
CONCEPTEURS
C'est une réflexion partagée par l'École Du Breuil et l'École Boulle qui est à l'origine de ce jardin, dialogue entre architecture et horticulture. Luis De Lima et Maud Pascal, élèves de Bac Professionnel Aménagement paysager et Emilie Bozek, Pauline Doublier, Isaline Lapetite, Céline Lé, et Olivia Zanchi étudiants de BTS Design d'Espace 1ère année ont conçu ce jardin sous le regard bienveillant de leurs enseignants.
Emilie Bozek, étudiante à l’École Boulle, a pour projet de concilier architecture, développement durable et espace naturel. Elle s’intéresse à la muséographie et à la valorisation du patrimoine.
Luis De Lima s’est passionné dès le collège pour la conception paysagère après avoir fait un stage dans un cabinet d’architecte paysagiste, l’agence Osty. A la suite d’un BTSA en alternance à l’École Du Breuil, il souhaiterait poursuivre sa formation à l’École du Paysage de Versailles.
Pauline Doublier a grandi au milieu des herbes folles et en a gardé une grande tendresse pour l'ortie et ses amies. Elle est présidente d'une jeune association, « Le Relais des Pas Sages », qui a pour vocation d'animer le coin de campagne de ses racines. Etudiante à l'Ecole Boulle, elle se destine à la scénographie.
Isaline Lapetite, a depuis longtemps un projet de carrière qu’elle compte bien mener à bien. Un bac STI Arts Appliqués en poche, elle intègre cette année l’École Boulle dans l’idée de poursuivre sa scolarité en école d’architecture et se spécialiser dans le développement durable. Le projet du Festival de Chaumont a tout particulièrement intéressé cette amoureuse de la nature qui considère qu’architecture devrait nécessairement rimer avec horticulture.
Céline Lé a intégré l'École Boulle après un bac S et une année d'Arts Plastiques à la Sorbonne. Cela lui a ouvert la voie du design. Cette année, le BTS Design d'Espace lui a permis de s'immerger dans le monde professionnel avec des projets concrets, tels que le festival de Chaumont. Ce défi restera étincelant dans ses prochaines études d'architecture.
Maud Pascal a effectué un BEP en production horticole puis un bac pro en travaux paysagers à l’École Du Breuil. Elle espère poursuivre dans l’aménagement floral, aussi bien intérieur qu’extérieur, pour préserver la beauté du vivant.
Olivia Zanchi, qui a passé son enfance en Normandie au milieu d’arbres et de plaines entre peu à peu dans le monde du design. Elle a d’abord étudié les Arts Appliqués pendant trois ans au lycée de Rouen puis a été admise à l’École Boulle. L’expérience de Chaumont sur Loire enrichira son parcours vers la scénographie.