19. Jardin des délires délicieux
Publié le 27/10/2017
Volupté, tout n’est que volupté en ce jardin des sens, du plaisir et du désir. Corps et âme, nous y sommes invités à vivre des expériences intimes ou partagées. Il se veut comme le prolongement du logis, une projection fantasmée de la chambre à coucher, avec ses règles, ses normes, ses rituels et leur transgression.
C’est en traversant un verger dense d’arbres fruitiers qu’il est possible d’y pénétrer. A travers ce méandre, on parvient à un espace ouvert sur le ciel. Tout n’est que luxe et raffinement. Au centre, trône le lit à baldaquin, déposé sur un socle de roses rouges, qui convoque la passion.
Invitation au repos, à la méditation, à la rencontre amoureuse, le lit à baldaquin projette l’intimité du logis dans ce lieu à la fois ouvert et clos qu’est le jardin. La puissance évocatrice d’une végétation, généreuse, sensuelle, flattant les sens, y tient une place essentielle. Les arbres fruitiers côtoient les roses rouges et la vigne vierge, à fleur de peau. Tous les sens sont en éveil.
CONCEPTEURS
Guillaume VIGAN, paysagiste et Alexandre GRANGER, architecte et urbaniste
FRANCE
De gauche à droite : Alexandre Granger et Guillaume Vigan
Guillaume Vigan, issu d’une famille de paysagistes, a obtenu son diplôme en 2000. Il a exercé dans diverses entreprises, à Paris et en province, dont l’agence Pena & Pena au sein de laquelle il a participé à des projets divers au sein du pôle technique. Il crée sa propre société en 2009 : Vigan Design Paysage, et travaille aussi bien pour des maîtres d’ouvrage privés que publics. Il accorde une importance particulière à l’écologie et au développement durable (choix de matériaux et de végétaux locaux), à la qualité d’exécution et à la fiabilité des solutions mises en œuvre. Chaque projet est pour lui l’occasion d’innover et d’expérimenter des techniques et une esthétique contemporaines.
Alexandre Granger, architecte et urbaniste, s’intéresse particulièrement à la question des usages et du sens des espaces qu’il conçoit. A ce titre, la végétation doit tenir une place importante comme élément structurant et signifiant. Après avoir exercé dans des agences privées, il est actuellement chargé d’études urbaines à l’agence pour le développement durable de la région nazairienne (ADDRN).