17. Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé
Publié le 17/10/2017
Ce jardin est une allégorie du Royaume Perdu, un retour sans cesse renouvelé vers ce monde premier, originel ; un voyage qui nourrit l’âme comme les fruits nourrissent le corps, réjouissant le cœur par l’éveil de tous les sens pour le conduire vers la rencontre mystique.
Le jardin est composé de deux parties : le jardin blanc, demeure de la lumière, et le jardin noir, enveloppe externe sombre et mystérieuse, symbole du temps qui passe. Un cube au bout du jardin capte l’attention et intrigue le visiteur. Ouvert vers le ciel, il est La porte du jardin merveilleux.
Ce jardin est une invitation à se défaire de nos sens, à s’extirper de notre apparence externe, à s’ouvrir au monde intérieur. Une invitation à redécouvrir sa source et partager quelques fragments de plénitude.
Alors peut-être tu me trouveras. Et tu me chercheras encore et encore…
Concepteurs
Ghanem LARIBI, architecte-paysagiste et Farid HIRECHE, concepteur-paysagiste
ALGÉRIE
De gauche à droite : Ghanem Laribi et Farid Hireche
Ghanem Laribi est né et a grandi à Alger (Algérie). Après des études scientifiques en France (DEUG de physiques, licence et maitrise de mathématiques pures), il intègre l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Puis suit les cours du DEA Jardins, Paysages, Territoires et fonde l’Associations des Paysages et Jardins d’Algérie. Depuis 2005 installé en Algérie, il crée « Comptoirs des Paysages », agence de paysage qui progressivement intègre la réalisation de ses projets.
Farid Hireche est architecte de jardins, diplômé de l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Il exerce depuis 2011, au sein de son atelier "de Pleins & de Vides". Mettant à profit son expérience de 12 ans passée dans l’industrie pharmaceutique, il développe avec Michel Racine et l’association "Jardin Art & Soin" des projets de jardins thérapeutiques. Sa passion pour les jardins historiques, l’ont amené à contribuer notamment, à la sauvegarde du jardin régulier de la Poya en Suisse. Il consacre également une partie de ses recherches et de son énergie aux dïours et djneïns du fahs algérois (demeures et jardins de la campagne), dans l’espoir de sauvegarder ce patrimoine minéral et végétal sans nul équivalent.