Tour de Diane et Tour du Roi, Château
A. Sophie Lavaux
Publié le 16/01/2020
Initiée dès son enfance à la splendeur des paysages des îles, de la Réunion où elle a grandi, de Madagascar ou des Mascareignes, Sophie Lavaux a gardé une fascination pour les jardins extraordinaires que la nature seule peut créer, et dont l’humain ne s’est pas encore emparé. Sur les pentes du volcan du Piton de la Fournaise, elle ébauche ses premières œuvres... avant de traverser les Océans pour venir étudier le dessin à Paris, aux Arts Décoratifs en 1977. Spécialisée d’abord dans l’illustration, elle reviendra bientôt au dessin, botanique cette fois, dans le domaine de l’édition et publie quelques ouvrages.
Ce sont pourtant les formes, les volumes et l’architecture des espaces naturels qui l’attirent, et c’est dans la sculpture qu’elle va trouver l’expression de son émotion artistique : “du fond des océans aux sommets des montagnes, les paysages de mon enfance étaient grandioses. J’ai toujours éprouvé le besoin de transcrire toutes ces structures et ces couleurs, gravées dans ma mémoire et qui servent mon inspiration”.
Entretenant toujours une indispensable relation avec la nature, cherchant l’esprit des lieux dans un site, Sophie Lavaux élabore aujourd’hui de grandes sculptures de terre cuite, fragiles et dures à la fois, qui portent en elles des effluves intemporels comme les réminiscences d’un monde suspendu entre réel et merveilleux. Ces œuvres de grès ou de porcelaine non émaillées, sensuelles, délicates et raffinées, témoignent d’une essence féminine aux échos profondément harmonieux.
REPÈRES BIOGRAPHIQUES
Sophie LAVAUX
FRANCE
Née en 1956 à Château-Thierry (Aisne), Sophie Lavaux a six ans quand sa famille s’installe sur l’île de la Réunion. Elle y demeure jusqu’à ses 16 ans et restera marquée par les paysages exotiques et luxuriants de l’Océan Indien.
En 1977, elle entre à l’École Supérieur des Arts Décoratifs de Paris, dont elle sort diplômée en 1981. Elle pratique alors le dessin. Ses illustrations sont publiées dans des ouvrages scientifiques et de vulgarisation de la botanique.
En 2002, elle quitte Paris pour Uzès (Gard) où elle rencontre artistes et céramistes, et découvre de nouvelles techniques de création. Tout en restant attachée au thème de la nature, elle se tourne progressivement vers la sculpture. Façonnant le grès et la porcelaine, elle devient une céramiste chevronnée.
À Uzès, Sophie Lavaux dit aujourd’hui habiter un jardin, qui abrite sa maison et son atelier.