19BIS. Le jardin à frôler
Publié le 18/10/2017
Conçu par une équipe pluridisciplinaire, le Jardin à frôler est une invitation à traverser un dispositif interactif, constitué de lianes végétales qui sont des extensions de leur environnement naturel. Le jardin offre au public une expérience immersive, qui en le traversant, perçoit les sensations physiques du toucher.
Le Jardin à frôler se présente sous la forme d’un arbre-sculpture, univers où dialoguent les sons et les végétaux. Les matières sonores sont révélées, comme un champ sonore, par la présence du visiteur. Les matières végétales, choisies pour leur caractère tactile, créent un ensemble plastique cohérent faisant le lien entre matière à toucher et matière à écouter.
Concepteurs
aKousthéa -Alexandre LEVY, compositeur and Sophie LECOMTE, plasticienne-
FRANCE
aKousthéa est une compagnie de création musicale. À chaque création de la compagnie correspond une création musicale originale, écrite spécifiquement pour le projet.
Fondée par Alexandre Lévy, la compagnie reflète les recherches de l’artiste et sa volonté d’ouvrir le langage musical à des écritures venant d’autres disciplines artistiques.
aKousthéa crée depuis plusieurs années des dispositifs interactifs mêlant arts plastique, danse, musique et arts numériques. Le public est invité à partager une expérience sensitive et ludique autour de thématiques simples, mais développées avec érudition : jardin et mouvement, sensations du toucher, chemins perdus etc. Ces projets permettent aussi de réinvestir de manière vivante les lieux du patrimoine, des jardins extraordinaires etc. et de les faire redécouvrir à des publics étendus.
Ces dispositifs sont aussi au cœur de rencontres avec d’autres publics : scolaires, petite enfance et touchent aussi des publics empêchés. Véritables objets-médiants, les installations de la compagnie sont pensées comme des liens à tisser entre création contemporaine, publics élargis et lieux à investir.
aKousthéa reçoit depuis sa création de nombreux soutiens dont le Ministère de la Culture, le CNC, la Fondation Beaumarchais, le Conseil Général de Seine et Marne, la SACD, la SACEM…
Alexandre Lévy, compositeur, fait ses études au CNSM de Paris où il obtient quatre premier prix. Il y travaille avec Édith Lejet et Michèle Reverdy. Il étudie la composition et la musique électroacoustique avec Michel Zbar au CNR de Boulogne. Il est l'auteur d'œuvres mixtes, de pièces vocales, instrumentales et des ouvrages scéniques dont plusieurs opéras. Ses œuvres sont programmées aux Multiphonies du GRM, à la Biennale Musiques en scène de GRAME, aux Rencontres Internationales de musique contemporaine de Cergy, au festival de Musique Contemporaine d’Enghien, à l'Académie Ravel de Saint-Jean-de-Luz, au Concours International de Mélodie de Toulouse… Il est boursier de la Fondation Beaumarchais pour son opéra de chambre « L » et obtient plusieurs commandes de l’état. Il réalise des musiques de scène et des installations sonores en collaboration avec des plasticiens et des compagnies de théâtre pour des projets transversaux.
Artiste plasticienne, Sophie Lecomte est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier Henri Cueco) et de la Faculté d’Arts plastiques (Paris I). Son œuvre cherche à construire une poétique du temps qui passe et tisse un univers polymorphe fait de sculptures, d’installations, de vidéos, de dessins et d’aquarelles. Entre douceur et cruauté, elle élabore une poétique de l’hybridation, qui cherche à renouer avec une mémoire oubliée, diluée. Elle construit peu à peu une histoire naturelle personnelle où les règnes se mélangent, où les formes se métamorphosent et questionnent le perpétuel mouvement de l’existence, l’invisible travail du temps et de la disparition. Depuis six ans, Sophie Lecomte travaille en collaboration avec Alexandre Lévy, autour de création vidéo et d’installations sonores. Elle a exposé entre autres au Museu do traje (Salvador de Bahia, Brésil), au Musée d’Art contemporain de Sköpje (Macédoine), au Musée de Fontenay le Comte. Son travail a été acquis par le Musée de la Chasse et de la Nature (Paris) et par le Musée Barrois (Bar le Duc).