12. DISSECTION DU JARDIN D’EDEN
Publié le 22/09/2017
Paradis imaginaire, paysage céleste, jardin d’Eden. Dans sa vie, le plus souvent, l’Homme pense faire le choix du chemin qui lui permettra d’accéder à l’Eden. Il tente de rester droit, vertueux et slalome entre les nombreux péchés tentateurs que lui propose le monde.
Commencez la visite de ce jardin en prenant par la droite, dans le sens des aiguilles du temps. Vous découvrez alors, en déambulant sur le chemin de bois, les différents péchés symbolisés par les fleurs, fruits et légumes, qui vous éloignent peu à peu de votre objectif : le jardin d’Eden.
En ressortant du jardin, vous constaterez que la boucle est bouclée et que vous êtes revenu au "point de départ" face au jardin défendu.
Mais cet Eden n’est peut-être lui-même que la somme de tous les péchés capitaux, synthèse d’un ensemble de péchés interdits auquel vous aurez alors accès.
CONCEPTEURS
Sophie LHEUREUX, Andréa CLOCHE, Agnès JACQUIN, Rémi SERIS et Andreas BLANCHARDON, étudiants
Alice ROUSSILLE, enseignante
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE PAYSAGE DE VERSAILLES
FRANCE
De gauche à droite : Sophie Lheureux, Andréa Cloche, Agnès Jacquin, Rémi Seris et Andreas Blanchardon
Sophie Lheureux, savoyarde dans l’âme, après avoir goûté à la biologie et l’écologie. Elle s’est reconvertie dans le domaine des arts appliqués et notamment du design d’espace où elle a pu expérimenter ses envies graphiques. La réunion de ses deux passions s’est affirmée au sein de l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles.
Andréa Cloche, lyonnaise, sa ville natale l’a beaucoup influencée dans la construction de sa vision du paysage. Son intérêt précoce pour le végétal et le paysage s’est développé au fur et à mesure de son parcours : à travers son baccalauréat STAV, son BTS Aménagement Paysager ainsi que ses nombreux stages avant de se concrétiser à l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles.
Agnès Jacquin, l’autochtone de la troupe est partie arpenter la France pour construire un cursus tourné vers une démarche plasticienne. Après des études au Lycée des Arts Appliqués d’Orléans elle poursuit dans le champ des arts au Lycée La Matinière Diderot de Lyon. Aujourd’hui elle pose son crayon du côté de l’École Nationale Supérieur de Paysage de Versailles où toutes ses pratiques se rencontrent.
Rémi Seris, le deuxième lyonnais du groupe, est un féru de montagne, ce qui l’a entrainé vers un BTS aménagement paysager. Avant d’intégrer l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, il s’est enrichi d’expériences diverses, entre classe préparatoire à Antibes, voyages et travail en agence de paysage.
Andreas Blanchardon, passionné de botanique venant de l’Oise. Son parcours, entre biologie et aménagement du paysage, l’a amené à fréquenter l’École du Breuil ainsi que la Faculté d’Orsay où il obtient une licence professionnelle en Gestion Environnementale du Paysage Végétal Urbain qui lui a permis de travailler à la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement de la Mairie de Paris. Son entrée à l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles lui a permis d’allier paysage et botanique.