25. Points de suspension
Publié le 05/05/2022
Ce "vol 2007 pour Chaumont" propose une fragmentation, une pixellisation du jardin.
Au sol, le cheminement est laissé sans entrave, offrant une liberté totale de mouvement. Ce jardin est aérien, devenu mobile, léger, vibratile. La nappe suspendue du jardin propose autant de facettes, autant de jardins, ou composantes d’un paysage, qui prennent leur envol. Les ombres et les reflets qu’elle projette sur le sol lui donnent du volume. Au milieu des herbes, quelques "pixels chlorophylle" s’échappent.
Le jeu de feuilles miroitantes, mobiles, ludiques, révèle une multitude de paysages, composables à l’infini. Chaque écrin, par sa composition végétale offre aussi en lui-même un paysage rendu changeant par le mouvement perpétuel et rassurant des saisons.
Alors, ombrière technologique ? Réminiscences de jardins à la française ? Mosaïque funambulesque ? Jardin téléféérique ? Points de suspension...
CONCEPTEURS
Pierre GEORGET et Matthieu DOUANE, étudiants
Yves-Ghislain DESSY, enseignant
ÉCOLE NATIONALE D'ARCHITECTURE DE NANTES
FRANCE